Tu as raison de dire ce que tu penses à la personne qui critique.
Ça m'est aussi arrivé de répondre à une personne qui disait du mal d'une autre : Unetelle est mon amie et je ne veux pas t'entendre la critiquer comme ça. Mon interlocutrice ne m'en a même pas voulu.
Mais quant à savoir s'il faut en parler ou non à la personne concernée, c'est plus délicat. Elle pourra aussi te reprocher un jour de l'avoir su et de ne pas lui en avoir parlé. Je dois dire qu'en général, je me sens obligée de le faire par loyauté. Si les propos que je rapporte sont trop durs, je formule les choses d'une manière moins crue, j'enrobe, j'atténue, mais j'en parle.
Moi-même, je préférerais le savoir : ça m'éviterait de continuer à me confier à une personne qui ne le mérite pas. Je déteste qu'on me cache la vérité pour me préserver. Mais ça dépend de la sensibilité de chacun.