de cristinelle » Mer Juil 31, 2013 2:18 pm
Repris sur le même site : "La cause de la myopathie atypique étant inconnue à ce jour, il n’y a actuellement aucun traitement de la maladie. Néanmoins, même si cette cause est inconnue, il est possible de lutter contre son apparition et ce, grâce à des techniques de PREVENTION."
ou encore la page : "Que faire en présence d’un cas?"
Concernant le cheval atteint
- Appelez votre vétérinaire dès que vous observez des signes cliniques compatibles avec le diagnostic de la maladie (voir la rubrique « DIAGNOSTIC »).
- Déplacez au minimum votre cheval car tout mouvement aggrave la destruction musculaire. Néanmoins, si ce n’est déjà le cas, il faut savoir que votre cheval va rapidement se coucher et sera incapable de se relever. L’idéal est de le conduire vers l’écurie ou l’abri le plus proche où il pourra recevoir des soins appropriés ;
- Votre cheval a probablement froid ! Prenez sa température et si vous voyez qu’il souffre d’hypothermie (température rectale < 37°C), réchauffez-le ;
- Bouchonnez-le si le cheval transpire ;
- Votre cheval a probablement faim ! Attention, si vous lui donnez à manger, assurez-vous qu’il sait déglutir sa nourriture (ne donner que de petites fractions de concentrés pour chevaux) ;
- Donner du sucre et/ ou de l’eau sucrée si le cheval est capable de déglutir ;
- Munissez-vous d’un pot pour récolter l’urine dans l’éventualité où le cheval urinerait en votre présence. Cet acte est primordial car il aidera grandement votre vétérinaire à faire le diagnostic.
Donc non, il n'a pas bien fait car comme il l'est mentionné : le cheval doit être conduit à l'écurie ou l'abri le plus proche (donc pas au milieu du pré), il faut le réchauffer en le couvrant et en le bouchonnant. Cette maladie, si tu as bien lu le site, est extrêmement douloureuse pour le cheval et le fait de laisser l'animal couché dans le pré accentue l'hypothermie.
J'en déduis donc que le véto n'a pas été appelé, car il lui aurait expliqué tout cela.
En résumé : quand on sait que son cheval va mourir (il l'aurait dit lui-même), soit on l'accompagne dans la mort en restant "à son chevet" et en lui donnant ce qu'il faut pour qu'il n'y ai aucune souffrance, soit on l'euthanasie. Mais on ne ne laisse pas au fond du parc pour partir à un cours.
Louva, juste incomparable... et certains médecins aident des gens à mourir dans la dignité, d'une manière ou d'une autre. D'autre part, les mourants ne sont pas seuls, dans leur jardin, avec de l'aspirine pour seule compagnie, ce qui est le cas ici.
Donc je reste sur mes positions : soit l'article est totalement faux et dans ce cas j'ai totalement tort, soit ce qui est écrit est (à peu près) correct et dans ce cas, y'a pas de "si", y'a des faits qui sont inexcusables, quel que soit le sens dont on tourne le problème.